Laissez-moi un peu de temps, encore, en silence.
Parce que j'ai des choses à vous dire, bien sur. Mais avant de vous les contées, il faut d'abord les vivres, et tenter de les vivres bien.Alors laissez-moi encore quelques heures, quelques jours, pour observer le silence et trouver les mots.
Car quand la tempête fait rage, on se découvre des ailes pour affronter, résister, exister.
Et quand le vent tombe, quand la pluie cesse, quand la vague se retire, reste les corps abimés, les fondations broyées et toute cette confiance à remettre sur pied.
Laissez-moi encore quelques minutes, pour l'instant les mots sont trop gros.
ces images de bord de mer
RépondreSupprimerles algues aplaties par la vague
être broyée
la force qui permet d'aller de l'avant
malgré l'absence de confiance, d'espoir
malgré tout
je suis là
arrêtée là
j'attends, là
je n'espère rien
et j'admire ceux qui vont
ceux qui font