Nous nous sommes appliqués à ne rien faire en pleine conscience. Il faisait chaud soudain, les vieilles bassines en émail que nous avions placé sous les gouttière de l'abris de jardin étaient pleines d'eau douce et tiède dans lesquelles bon nombre de playmobils on fini par se noyer. Noé nous raconte à qui appartient les chants d'oiseaux qui foisonnent autour de nous. Le Laurier nous offre sont ombre en chantant dans la brise exceptionnellement légère. J'ai lu quelques pages puis j'ai laissé mes pensées partir en regardant Yalisse se jeter à poil dans la bassine. Après le goûter j'ai sorti mes tampons, mes encres, mes feutres, mes posca et des petits bouts de papier grapillés sur les chutes des mes travaux. Ils sont tous venus se serrer sur la table bistro pour fouiller dans mes trésors, écouter les consignes et enfin tirer leurs langues dans un effort de concentration magnifique. Ils ont leur materiel eux aussi, mais quand je sors le mien de l'atelier, j'ai l'impression d'être le chef pirate ouvrant le croffre aux trésors.
Trois filles dans une voiture. Un dejeuner les fesses dans le sable, en plein soleil. Quelques pas dans un musée. Des mots qui s'assoient. Marcher dans les rues. S'assoir en terrasse et rentrer quand la nuit tombe. La route face au couchant. Déposer les deux amies. Retour à la normal. S'arrêter sur la route, regarder la nuit, goûter la solitude et venir déposer plus tard un baiser sur les petits fronts endormis.

La belle échappée.

Week-end et nitrate d'argent.

Nous sommes parties un vendredi. 7h30 devant sa porte, la nuit de janvier. J'ai chargé mes affaires dans son coffre, laissé ma voiture sur un coin de trottoir et nous avons quitté la ville. Engloutis des kilomètres. Et en passant Bordeaux, nous avons remarqué à quel point nous avions des choses à dire. Rien de passionné, pas d'envolées lyriques, juste les mots qui se débloquent quand l'engrenage du dialogue trouve son temps.
On à mangé comme un vieux couple en voyage, au cul de la voiture, sur une aire déserte, embrassées par le soleil clair des hivers charentais. Et puis nous avons retrouvé la chaleur douce de l'appartement de mon frère, le chat posté en vigie devant la fenêtre. Tout de suite on met les pieds dans le plat. Elle, elle vient se former au collodion humide. Moi, je viens prendre l'air, flâner en regardant l'air de rien quelles boutiques pourrait coller avec mes bijoux. On s'y met. Lui il forme, explique, guide. Elle, elle écoute, questionne, apprend. Moi je me tais, et je savoure mon silence. Puis, quand vient le moment de la prise de vue, j'imagine, je façonne, je place, j'ajuste. Elle m'avait dit quelque chose comme "j'espère que tu vas m'aider à avoir des idées". J'ai chargé ma boite de bijoux, autant joindre l'utile à l'utile. C'est plus facile pour moi de me cacher derrière mes pièces. On voit moins la fatigue ainsi. Retiens ton souffle, ne bouge plus, ne cligne pas, 4 secondes. Voilà, capuchon remis, on laisse la chimie faire. Jour 1 (à suivre).

@wwouaich pour le prise de vue.
@troisieme_type pour la technique.
@marlaucreation pour la direction artistique.


lire délivre


DIMANCHE : Il y a quelques semaines, elle m'a mis entre les main un roman, m'assurant que j'allais aimer, ou pas. J'ai laissé trainer le livre nonchalamment sur ma table de nuit durant deux jours et deux nuit. La dernière lecture en cours devait avoir débutée il y a plus de 6 mois. Pourtant j'aime lire, j'aime beaucoup. J'aime voir les gens lire aussi. Cette intimité studieuse, cette pose propre au lecteur... D'autre ont décrit ce phénomène bien avant moi, et je l'ai toujours trouvé superbe. Je tombe facilement amoureuse d'une pièce dans laquelle un mur, ou plusieur, s'habille d'une bibliothèque. Il y a plus d'un an, en vidant la maison, j'ai revendu, offert, partagé, donné tous mes ouvrages. Ne concervant alors que quelques titres liés à un souvenir ou les ouvrages que je n'avais pas eu le temps de lire. Ce ne fut pas un déchirement, la culture est vouée au mouvement.
Alors j'ai commencé ce roman. Et c'est en lisant que j'ai pris conscience du manque que l'absence de lecture avait creusé. Oh, oui, bien sur, je lis plus d'une heure par jour, pour mes enfants. Mais cette lecture, cette échappée, j'avais perdu le temps de me l'autoriser. J'ai dévoré le roman, doux et contamplatif. Et à sa fin, j'ai couru chez le dealer le plus proche, par peur du manque, pour choisir, au hasard, deux oeuvres, et me replonger rapidement dans ces histoires qui ne sont pas les miennes mais qui ne sont probablement pas là par harard... La magie du roman qui répond aux questions ou oriente vers une réponse là où on prenait juste quelques minutes pour vivre dans les mots des autres.
Il me restait trois minutes avant qu'elle ne vienne me chercher à la porte pour me montrer ma chambre, mon espace pour les trois nuits à venir. Dans l'appartement une odeur de parfum en bombe, rien que de l'impersonnel. Mais à deux pas de la porte, le ressac léger de la Méditerranée et ce soleil insolent. 

Aux petits mots les grands amours.

J'ai eu besoin de faire une sieste. On a grimpé, Yalisse et moi dans le perchoir parental et je ne sais qui de nous deux s'est écroulé en premier. Les grands sont partis avec leur père, explorer les alentours. Puis dans un sommeil lointain j'ai entendu la porte s'ouvrir, quelques bruits du quotidien et puis, en dernier, le bruit du stylo sur le papier. Quand nous sommes sortis du sommeil Yalisse et moi, j'ai découvert le mot sur un prospectus qu'un des enfants avait glané je ne sais où. Ce n'était donc pas un rêve. Et j'ai ri. Nous avons parcouru à pied, un peu grogis, le petit kilomètre qui nous séparaient des thermes, pour retrouver Noé et Lilie-Rose jouant dans les jets  les joues rougies par la chaleur de l'eau. Nous étions en voyage, c'est aujourd'hui un souvenir. 
Je suis amoureuse de l'auteur de ce mot depuis 22 ans cet année. Et ce genre de fou rire offerts  au creux du quotidien contribuent lourdement à solidifier le fameux ciment.

Comme un dimanche.

Sur la route, nous nous sommes demandés s'il ne valait pas mieux rebrousser chemin. Les essuie- glaces lancés à plein régime. Il a dit :"non ça va passer et on va en trouver plein". Nous sommes rentrés quelques heures plus tard, absolument secs, les joues rougies par l'air d'automne, le panier plein de châtaignes . Il les a déposées près du poêle, on a mangé des pâtes en forme d'animaux, les enfants étaient hilares. Il y avait deux bananes vieilles et moches que personne ne voulait manger. En un tour de main, il les a transformées à coup de poêle, de rhum et de chantilly. Les enfants avaient quittés la table et ronronnaient dans leurs chambres. On a parlé sexualité, comme ça, parce que c'est important parfois de se dire en mot ce qui ne se traduit qu'avec le corps. Les châtaignes avaient un goût sucré délicieux, le feu me chauffait le dos. 
Dimanche en somme.

En avril...


Voilà 49 jours que nous sommes partis. 49 jours et un peu plus de 2700km. 49 jours qui ne se passe rien de spécial, et pourtant, tout bouge, tout chavire, tangue, se redresse et entame la danse inverse.

A chaque routes que nous faisons, je me dis :"tu es en train de le faire". Et cette phrase est forte. Et en même temps, c'est si simple. Rentrer dans la voiture après tout avoir rangé dans Mastok, répartir les enfants, enclencher le GPS, la musique. Mettre le contact, ne pas oublier de faire préchauffer malgré le temps radieux, attacher sa ceinture, et aller d'un point A à un point B.

Simple.

Et puis ouvrir les yeux. Simplement. Regarder, prendre le temps de voir, vraiment et parfois de se laisser bercer. Se raidir, se concentrer, passer des zones de difficultés, et puis ouvrir les yeux, simplement. Regarder.

Simple.

Mais lever les paupières, enclencher l'action de voir, c'est aussi réaliser l'absence de toute zone de confort. Rien ne fait peur, le risque est dérisoire. Il pourrait m'arriver l'ensemble des choses qui surgissent parfois au coeur d'un quotidien.

Mais les kilomètres, comme la marche, dénouent des sensations, des sentiments. La découverte de l'autre et de l'ailleurs me ramènent à moi, inlassablement.

Avant hier, je regardais "Les rivières" écrit et réalisé par Mai Hua. Je n'ai pas pleuré, parce que je n'y arrive pas. Parce que la cuirasse est un peu trop épaisse. Mais dans ses images, j'ai reconnu certaines des étapes que j'ai eu à franchir ces dernières années. Et c'est aussi le constat que je n'ai pas terminé.

Parce que la cuirasse, parce que les larmes sèches...

Mon amie H. m'a dit : trouve un bout de cuir épais, et huile le chaque jours, nourris-le. Ce que tes mains font, ce que tes yeux voient, ton coeur le comprend.







Retour à la case départ.


Pas un jour ne s’est écoulé, depuis notre retour, sans que je pense à une autre départ. Sans réel impatience, consciente des tâches à accomplir ici. Avec des doutes parfois, des craintes même. Avec beaucoup d’envie, toujours.

Il y a trois mois, nous reposions Mastok sur sa colline. Retour sous la voute étoilée, retour des lever de soleils à couper le souffle. Et puis le rythme fou à commencé pour aller au bout des projets pour lesquels j’avais semé des graines avant notre départ. Je n’ai pas eu peur, j’y suis allé. Je trouvait les risques nuls, je savais le projet viable, les graines fertiles.

Je ne me suis pas beaucoup trompée, j’ai même été surprise. Et fière d’avoir tenu le cap, d’avoir cru en moi. Un fierté humble, réelle, inspirante.

A notre retour, les locataires nous annonçait leur départ vers un ailleurs joyeux. La maison allait être vide, l’hiver arrivait, le froid et les journées sombres aussi. Plusieurs fois, je suis rentrée au soir, retrouvant ma petite tribu engoncée dans le ventre pourtant chaleureux de notre Mastok bien aimé.

J’ai proposé que nous prenions la maison comme hôtel, nous pourrions même envisagé d’inviter notre famille pour partager les fêtes. Car à être immobiles, les paysages exotiques se retrouvent dans les traits des gens qu’on aime. Mais comment les invités si je n’ai nul part où les rangés ?

Alors un matin, j’ai tout fourré dans des sacs, des cabas, des cagettes, et en deux allers retours de Kangoo, nos affaires étaient dans cette maison. Immense. Vide.

Les enfants étaient heureux. Je garde en mémoire les allers retours furieux de mon plus petit, de la cuisine au salon et du salon à la cuisine, saoul de l’espace dans lequel il pouvait alors tester sa foulée. C’est l’image que je veux garder, celle qui justifiait de ne pas passer l’hiver dans ce qui n’est autre qu’un habitat minuscule. En voyage, quel que soit la météo, l’extérieur nous appel, l’espace réduit se justifie, notre jardin est partout, la découverte s’impose. Mais ici, sédentaires, à quoi bon ?

J’ai observé leur plaisir au maximum, plongé mon corps dans un bain chaud, sans réfléchir à la capacité des cuves. Mais sous ma poitrine, j’avais le cœur dans un étau. Avoir programmé, rêvé, planifié, vidé, vendu, rangé, organisé. Tout ça pour ça ? Pour revenir 6 mois après comme si de rien n’était. Impossible. Et la tête surtout, la tête. Qui me gueulait que j’avais loupé un truc, que je ne supporterais pas de voir cette maison se re-remplir et m’éloigner de mon envie de voir autre chose, ailleurs…

J’ai passé deux semaines à ne plus savoir. Ne plus savoir quel serait la suite du dossier « la petite famille à roulettes », ne plus savoir comment j’avais voulu cette maison que j’avais tout fait pour déconstruire. Un flottement étrange et sans doute un peu douloureux.

Le présent s’est chargé de desserrer l’étau, avec finesse et doigté. Il m’a occupé, m’a encrée dans ce que je faisais au moment où je le faisais. Et j’ai eu l’impression d’avoir grandi un peu. De cette sensation cuisante d’échec, je suis passée à la réalité mouvante. Cette morsure c’était uniquement le refus de lâcher quelque chose qui n’avait plus lieu d’être. Comme un serpent qui refuserait la mue et trainerait cette seconde peau, morte, sur son corps filant.

Où était le problème finalement ? Je savais que nous reviendrons, et c’est encore à l’ordre du jour, le projet initial à toujours été de voyager en étoile autour de ce point central où se trouve quelques racines et ces belles portes ouvertes autour du métier que je m’invente.
La maison ? Pourquoi ne pas profiter du vide opéré pour prendre un nouveau départ ? Et garder un point de chute solide et chaud pour les hivers de travail à venir ? De là, pourquoi lutter contre l’idée ? J’ai toujours fabriqué et habité les espaces dans lesquels j’ai vécu. Je ne saurais vivre dans un lieu indifférent. C’est ainsi, je nidifie. Quand nous sommes en voyage, je sais créer n’importe où un salon sauvage à l’aide d’un tapis, trois coussins, une table pliante sur laquelle je jette un foulard ou un joli chiffon. Et tout de suite les enfants sont chez eux, les légo trainent sur la tapis, un livre ou deux aussi…

Quitter la maison, c’était aussi quitter la maintenance et cet immobilisme mortifère contre lequel j’avais du partir en guerre pour que les choses (les travaux se fassent). Mais que tout était lent. J’attendais après un homme qui avait la trouille de toucher ces murs dégoulinants de souvenirs… Et au fil des rencontre de cet hiver, deux femmes ont percuté mes fondations, à l’aide de phrases anodines. C’est aussi moi qui avait laissé faire ce « rien faire ». La clé était là peut être.

J’ai demandé, l’air de rien, un nuancier à la main ; « rouge margot pour la cuisine ? T’en dis quoi ? »

Burin, marteau, rouleau, couches successives, plâtre, enduis…

« Maman, en fait avec les couleurs, ça fait comme un port, avec bâbord dans la cuisine et tribord dans le salon puis le bleu de l’escalier c’est la mer au milieu ».

Comment vous dire que je n’ai pas fait exprès ! Ça semble improbable, et c’est pourtant vrai. J’ai crée un port, un port d’attache, avec des hublots au milieu des murs.
Je ne suis plus fâchée, ni contre moi, ni contre cette maison, qui restera un peu vide mais le luxe de nos retours hivernaux. Et ce n’est pas un échec, c’est la vie, qui parfois décide de n’en faire qu’a sa tête, mais rarement sans raison.

Dans 5 jours exactement, nous reprendrons la route. Départ pour presque trois mois, avec notre premier passage de frontière. Toute la tribu à les pieds qui fourmillent, et moi, j’ai calmé des impatiences qui n’avaient plus rien à faire dans ma vie. C’est le luxe que je m’offre pour 2019 : Prendre les choses et les coeurs comme ils viennent.

Voyage à suivre.

...

Cette photo de Mastok a été prise en Avril 2018, nous venions de passer notre première nuit en son sein, à quelques kilomètres de la maison. J'ai découvert cette image en développant les 5 derniers films faits à l'aide du petit Olympus LT1 qui trainent toujours au fond de mon sac et qui me fait dire que c'est vraiment dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs confitures.

La petite famille à roulettes


Je raconte au compte goute, sur les réseaux sociaux,  ce que nous vivons un peu au quotidien. Les petites magies, les beaux moments, les rencontres de voyage. J'en perd le temps d'écrire pour moi seul un journal de bord. J'arrive à dessiner cependant, ce qui est tout aussi délicieux. Je reprend le temps de prendre des photos avec autre chose que mon téléphone. Mon argentique ne quitte plus mon sac, je retrouve l'angoisse de la pellicule voilée. J'ai aussi mon compact avec moi ; génération instantanée.

Ce que je raconte sur instagram est assez succinct, le format m'y contraint, et c'est très bien comme ça. C'est une façon de tirer les minutes qui ont le plus pesées dans une journée.

Je n'y raconte pas les flottements. Nous vivons depuis deux semaines sur la route, avec trois enfants, un chat fugueur qui se fait un plaisir de faire des vocalises nocturnes et bousille le sommeil dont je sais avoir besoin. Le chien, lui, est exemplaire. Les enfants sont des enfants. Et quand viennent ces heures électriques, les heures de fin de journée, coincées entre la fatigue, l'attente du repas et toutes les émotions accumulées pendant la journée, je regrette au moins trois secondes d'avoir bazardé ma grande baraque pleine de pièces (et de portes... Gniarf). Passées ces deux secondes, je suis obligée de voir que les problématiques seraient les mêmes, sont les mêmes. Le quotidien ne change pas de robe au grès de la géographie. Il est ce qu'il est, ici, dans un mouchoir de poche.

Je ne raconte pas les lessives à la main, les départs sur linge pas sec qui demandent à inventer de quoi étendre dans un interieur minuscule. Je ne raconte pas la gymnastique pour se croiser quand un cuisine, que l'autre veut aller aux WC. Et attentions, les pattes du gentil chien-chien qui trainent au milieu.
Je ne raconte pas mon atelier entreposé dans la douche quand nous roulons, sur le siège passager quand nous sommes à l'arrêt. La table de marché posée sur notre lit.

Je ne raconte pas l'organisation pour prévoir quel marché, et où nous garerons le camion pour que je puisse me rendre au travail à pied. Parc4night est Jour-de-marché.fr sont devenus mes indéfectibles amis.

Non, tout ça, je passe sous silence. C'est une réalité, cette vie demande de la manutention, de l'organisation et quelques compromis, mais finalement, comme toute autre mode de vie. Ici les choses sont moins lourdes, et finalement infimes par rapport au plaisir de changer sa maison de place en un clin d'oeil. Par rapport au plaisir de la découverte, au changement du paysage.

Je ne raconte pas non plus le flippe des marchés paumés ou je croise juste Roger venant chercher ses navets. Quand on ne connais pas, on test, ici et là. Heureusement, le monde des marchés est rude mais pas cruel. Ils ont eu pitié de moi en me voyant arriver avec mes bijoux, ils m'ont conseillés les lieux et jours où je pourrais poser mon stand sans faire choux blanc. Et ils avaient raison ! Ouf, j'ai eu un moment de trouille, de penser que mon affaire ne tiendrais pas la route, que mon projet ne serait pas viable, qu'on allait crever de faim moi et mes mouflets au fin fond du Gers...

Et quand on ouvre la porte, qu'on balade son regard, on voit tout le reste. Les balades à vélos sous cet impressionnant soleil d'octobre. Le Moulin des marionnettes (les mamoyettes comme dirait ma fille)
à Vic-fezensac qui nous à offert une après-midi un peu hors du temps. Les heures et les journées entières passées sous le ciel.

Oui, il y a beaucoup de choses que je ne raconte pas, parce qu'il faut simplement les vivres.