La poussière vole, et en quelque minutes, les couleurs du matin changent. Ce n'est pas mon coeur qui bat, c'est la démolition des choses trop anciennes qui résonne. Ces petites pièces borgnes à qui l'on donne un nouveau souffle. Alors on casse, on évacue. Et devant ma porte, la réplique parfaite du Mont Sinaï en gravas, avec, dépassant par-ci par-là, des bouts de tapisserie, vestiges des goûts anciens, qui filtrent et luttent une dernière fois contre la poussière.
je n'attend que le froid.
Alors, je salue le soleil, chaque jour que l'univers fait poindre. Les nuits n'effaces pas toujours tout, et c'est alors au matin qu'il faut dénouer les noeuds. Inspirer, expirer.
Car si le rythme est parfois trop rapide il ne tiens qu'à moi de ralentir le pas, après tout, qui viendra me presser si ce n'est l'araignée qui tisse sa toile dans le rayon de soleil, juste dans l'encadrement de ma fenêtre de cuisine.
C'est simplement l'histoire des semaines qui filent, parsemées d'absences quotidienne. C'est l'histoire d'un automne qui ne venais jamais, alors que toutes les couleurs des paysages en avaient pris la teinte !
punaise mais que c'est beau !
RépondreSupprimermerci d'avoir aimé une de mes images sur instagram et de m'avoir fait découvrir par la même occasion toutes ces beautés...
merci...