Il m'a fallu du temps pour comprendre le sentiment qui m'habitait après un passage dans leur monde.
Il sont une étape délicieuse sur ma route, entre mon chez-moi et la maison de mon enfance. Ils sont une étape à eux seuls.
Je n'y fait jamais de longue escales, de peur, peut-être, que le charme ne se rompe. Ou simplement par les hasards de mon emplois du temps.
Chez eux, c'est un entrelacement de détails sympathiques, juchés sur des étagère Ikéa. Un méli-mélo de "ta chaise, mon fauteuil, nos miraculeuses trouvailles..." Chez eux, c'est un bordel joyeux, mais pas gênant, qui vous fait vous sentir dans un endroit vivant, vivant, hors du temps et tout à la fois éphémère. Car par ici, par là, su vis yeux dépassent les détails sympathiques, vous trouverez des cartons pleins, en attente d'une étagère qui ne viendra jamais, parce que chez eux, aucune honte à la procrastination.
L'on y amène que ce qu'on est, et il resterons ce qu'ils sont. Du reste, il y aura toujours des sablés qui sortirons du four pour le goûter ou le substitut de repas. Parce que le temps s'écoule au rythme qu'ils ont choisi. Et c'est parfait ainsi.
Je ne reste jamais longtemps parce que leur rythme n'est pas le mien, mais ils me rappellent l'importance de vivre ce que l'on aime, au rythme qui nous semble être le bon.
Et si d'amour il est questions, vue du clic-clac où je les regarde évoluer, ils sont juste heureux d'être ensembles, chacun plongé dans son univers. Et bon nombre d'entre nous ne consomme pas cette intelligence amoureuse.
Je ne reste jamais longtemps, peut-être juste un peu plus que le temps d'un thé, parce que j'aime le thé tiède, accompagné de sablés.
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