Pour la première fois de ma vie, je tente de faire de mes vacances un moment qui ressemble de près comme de loin... à des vacances.
J'ai connu comme tout le monde les périodes adolescentes, à passer des étés au soleil, brûlée par le sel, l'iode et le soleil. Le corps comme un caramel doré. Le corps comme un début d'âge adulte.
Avec cette énergie que procurent les journées sans fin, où tous les amis se retrouvent, pour et après la plage. Pour déambuler sans autre but que d'échanger des rires et fumer des cigarettes en cachette.
Parce que ce bout de liberté s'accompagne toujours des règles qui régissent encore l'enfant que vous restez un peu.
Puis vient le moment, où les parents ne décident plus de nos congés. Les années où les vacances ne se comptent plus en mois. Pris par la vie de tout coté, j'observais une rigueur appliquée à consacrer mes temps de pause à mes parents, pour que jamais je ne devienne une gamine indigne.
Et un jour, j'ai réalisé que ces vacances en famille n'en étaient pas. Pour moi, pour mon couple, puis pour ma jeune et petite famille. Parce qu'a grandir finalement, j'avais besoin de trouver mon rythme, mes envies, mes caprices de vacancières.
Alors j'ai pris sur moi de décevoir la terre entière et de dire stop. Comme j'ai appris à dire stop à beaucoup de choses en l'espace de quelques mois.
L'année dernière, j'enclenchais le mouvement en prenant des cours de surf, rêve qui datait depuis des années justement. Et grand bien m'en pris. Le rêve s'est révélé passion. Je reste une fille de l'océan, et la plus grosse des vilaines humeurs peut être balayée par quelques minutes dans les vagues. Quitte à tomber beaucoup, ramer pas mal, revenir fourbue, mais le sourire crétin de la fille heureuse aux lèvres.
Or cette année, ventre rond oblige, le surf attendra. Alors un peu de Paddle par là, quelques vagues épousées à la nage, puis au body, à condition de se tenir bien au fond de la planche...
Alors de la famille, un peu oui, mais aussi et surtout, sortir des sentiers battus, quitter la chaumière de papa, prévoir quelques jours dans un coin quasi-inconnu, ou vient aussi s'échouer l'atlantique. Emmener des amis dans l'aventure pour garantir du rire.
Et sobrement, profiter des jours qui restent dans sa chaumière à soi. Pour la vivre autrement cette maison, en famille, sans contrainte, sans rien d'autre à faire que vivre chacun pour soi et un peu pour tous.
Cela étant dit, je pense en profiter pour rester un peu silencieuse ici et ainsi, me charger de mots ailleurs.
Alors je vous souhaite de très belles vacances, quel que soit votre choix, vos lieux, votre entourage... Et votre météo !
On se lit très bientôt.

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