N'ayons pas peur des maux.

Je pourrais écrire un post sautillant, un post plein d'humour, un post qui vous fera sourire.Mais feindre ne serait que mensonge. Et si cet endroit doit être à mon image, alors n'ayons pas peur des maux. Car je suis aujourd'hui comme un ouvrage dans lequel des mailles se seraient échappées. 

Il aura fallu du temps pour que ces infimes défauts montrent leur faiblesse et cèdent sous le poids de la nécessité. Et aujourd'hui, je suis en train de détricoter l'ensemble de mes fondations pour que ces manquement n'écroulent pas l'ensemble de mon tricot. Je tire les fils, tantôt avec patience, tantôt avec colère, tantôt sans y penser... Je me déconstruit pour pouvoir entamer un ouvrage sur mesure. Un ouvrage qui me ressemble. Des milliers de points pour construire mon patron. Celui qui collera aux moindres recoins de mon épiderme. Des milliers de points pour panser mes blessures. 

Peut être que mes derniers écrits sont durs. Peut être évoquent-ils une certaine tristesse. Mais il y a toujours un deuil à faire quand la vie vous amène à grandir. Et ce que je vois c'est que la violence des événement qui m'entourent ne fait que faire grandir la gratitude qui m'habite quand je pense aux gens qui m'aiment, aux gens qui me guident, aux gens qui m'accompagnent, aux gens qui m'épaulent, aux gens qui m'écoutent. 

Qui que vous soyez, quelle que soit les épreuves que vous traversez, si vous avez la chance d'avoir des précieux comme ceux que je garde au chaud dans mon coeur, vous sortirez de tout. Et même si la vie vous comble, chérissez vos alliés, vos maitres, ils sont les aiguilles de votre ouvrage, ils sont le ciment de votre construction, ils sont le rire qui vous guidera n'importe où, n'importe quand et vous fera vous sentir vivant.

Je ne saurais vous dire vers qui ou quoi se tourne ma foi, mais, une chose est sure, je crois/croix/croîs en eux !