Sommes nous TOUTES des chieuses ?
Il se trouve que des chieuses j'en ai connue, des vraies de vraies, nourries au grain et élevées en plein air tout ça. Elle sont facilement reconnaissable, si si, regardez bien, vous trouverez facilement, je n'en doute pas un instant.
Mais là, je me pose la question ! Y'a t'il une échelle de chieuserie ? Une hiérarchie ? Des catégories comme : chieuse light, chieuse chieuse, chieuse refoulée, chieuse assumée... ?
Existe t'il un manuel de la chieuse que j'aurais loupé.
Larousse nous dit clairement ceci : Populaire. Personne ennuyeuse, désagréable. J'ai demandé autour de moi. Visiblement je ne suis pas exactement ennuyeuse (merci !) et rarement désagréable (ça on en reparle dans un moment où je suis affamée et épuisée...bref).
Pour tout vous dire je me considère dans la catégorie des filles plutôt cool que les mecs traitent d'égal à égal et que les filles détestent (toutes des chieuses)(j'adore ma vie)(promis je me calme sur la parenthèse pour la suite).
Je n'ai jamais compté parmis mes phrases ce genre de petites bombes à retardement comme :
Tu me trouve grosse ?
Tu m'aime ?
Tu m'aimeras encore quand mes seins parlerons avec mes orteils?
C'est à cette heure si que tu rentres ?
Tu la trouve comment cette fille ?
Etc...
Ou en tout cas si dans un moment d'égarement ces mots sont sortis de ma bouche, ils n'attendaient pas une réponse taillée comme un costard italien.
Donc, visiblement je ne suis pas une chieuse. En tout cas pas une de compétition. Et pourtant je suis extrêmement exigente. Mais douce. Est-ce que le second arrondit les angles du premier ? Je n'en sais rien. Exigeante d'abord avec moi, et, il est vrai, avec les personnes qui partagent ma vie.
Alors je repensait à une conversation que nous avions lors d'un week-end entre nanas. Nous parlions de nos bonhommes respectifs, et une femme que j'affectionne et qui aurait facilement l'âge d'être ma Môman à dit quelque chose de cet ordre là :
" Il a fallu plus de 30 ans mais j'ai réussi à faire de mon homme ce que je voulais qu'il soit".
Si la vraie fille de cette personne, présente à ce moment là, a été choqué par cette tournure, voilà ce que moi j'y ai compris. En apprenant à connaître et à aimer la personne avec qui elle avait décidé de partager sa vie, elle a aussi appris ses failles, ses faiblesses, ses défauts. Et c'est de cette connaissance qu'est née son exigence. Exigence que la personne aimée devienne le mieux d'elle même. Pour nous qui l'accompagnons, forcement (égoïstes que nous sommes) mais surtout, SURTOUT, pour elle même. Parce que c'est peut être le détail qui défini l'amour avec un grand A. Ce n'est peut être pas souhaiter connaître le meilleur DE l'autre, mais tenter d'aider à l'élaboration du meilleur POUR l'autre.
Partant de là, je ne suis pas chieuse pour un kopeck. J'aimerais juste que l'homme qui partage ma vie parvienne à atteindre, avec ou sans mon aide, le meilleur de lui même !
Parce que c'est bien connu, on ne peut pas changer un homme, mais on peut toujours lui crier dessus !
Avec tout mon amour, je vous souhaite un excellent lundi.

Ca ne fera pas avancer beaucoup le débat, mais j'ai pensé à ça en lisant le début de ton texte!
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Ce qui veut dire que tu me lis... Du moins le début ! C'est un bon début ! Non ?
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