Il y a la famille de sang, il y a la famille de coeur, et il y a ceux qui cumulent les deux casquettes. J'aurais pu vous parler de tout et n'importe quoi aujourd'hui, des heures de sommeil qui me manquent, de Noël qui approche (si si, j'vous juuuure !), du plaisir de voir que mon histoire commence à grandir tout doucement... 

  Mais je ne pouvais pas ne pas vous parler de lui.

  Lui, c'est surement un de mes meilleurs ami, le plus fidèle probablement, le plus patient aussi avec la peste que je suis. Avec la peste de soeur que je suis. Lui, c'est mon frère, mon grand frère, qui soufflera aujourd'hui ses 30 bougies. 

  Et pour une fois, je ne serais pas là pour lui coller un énorme bisou sur la joue et lui dire en chair et en os que je lui souhaite une nouvelle année encore plus riche et plus belle que celle qui vient de passer. Foutu géographie. 

  Je ne serais pas là physiquement mais il a été dans ma tête toute la journée. Ce n'est tout à fait de la mélancolie, ce n'est pas exactement de la tristesse, c'est un rien de manque peut être, parce qu'il n'y a pas si longtemps je pouvais débarquer chez lui, comme ça, à l'envie (oui peste, chiante ET envahissante !), pour rien, pour tout et n'importe quoi. Et c'était toujours cool. 
Foutu géographie.

  Il ne parle pas beaucoup mon frère, mais il invente des chansons horripilantes qui m'ont fait rire comme une baleine (oui, dans ma période mère pré-pondeuse on partageait la même maison), il ne parle pas beaucoup mais il invente des histoire qui ravirons ses enfants plus tard. Il ne parle pas beaucoup et ça tombe bien parce que moi j'ai toujours plein de choses à lui dire. Il ne parle pas beaucoup mais il a une patience en or. A l'époque il m'expliquait mes exercices de math quand je ne voulais rien comprendre et que ma mère en venait à hésiter entre le fouet et la DDASS. Puis au fil du temps il a continué à m'expliquer la technique, revêche et dopée à l'instinct que je suis.

  Je pourrais parler longtemps, et dire à quel point j'aime quand on s'explose les zygomatiques comme deux niais. Mais ça, c'est notre histoire à nous. Une drôlement belle histoire. 

  Lui, c'est celui sans qui mes projets n'auraient pas la même saveur, la même motivation. 

  Lui, c'est un pillier nécessaire...

  Je vais me taire et le laisser souffler ses bougies auprès de sa douce et belle amoureuse (que j'embrasse), et juste glisser un "Je t'aime" pudique mais assuré...

  Joyeux Anniversaire mon Frère.

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