La danse des souvenirs nomades.


  Il est arrivé alors que dans ma maison, l'odeur des marmites faisait se tordre les estomac d'un désir culinaire parfois bruyant.
 J'avais allumé le premier feu de cheminée, pour adoucir l'ambiance et honorer les premiers frimas. Le fumé du poêle faisait se tordre mes souvenirs, en silence cette fois.

 Je n'ai toujours pas retrouvé à qui il me faisait penser avec sa barbe plus longue qu'à l'accoutumée. Le portrait d'un capitaine Haddock des routes, arpentant la France dans un camion de location, sa vie rangée dans 15m3.

  Ce que j'aime, c'est que chez nous sera toujours un peu chez lui, et humain de tous âges, animaux domestiques de toutes races, tous lui font la fête, à leur façon. Car quand certaines personnes arrivent, il n'y a plus qu'a rire.

  Au milieu de son déménagement, un carton est posé sur la table de ma cuisine, et voilà sous mes yeux les films des derniers mois de vacances. Parce qu'à lui seul revient la confiance de traiter mes images quand elles ne sont que promesse de négatif.

  Il est arrivé hier, reparti ce matin. Il reviendra, nous irons... D'ici là, reste les routes inconnues, les nouvelles pièces à meubler, les changements passagers, et les souvenirs en Noir et Blanc.























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