Et toi ? Tu fais quoi pendant tes congés ?



 Il n'est pas aisé de s'inventer chaque jour. Il n'est pas facile d'inventer chaque jour. Et les nuits sont peuplées de tous les maux dont ont aimerait faire taire les sens.
C'est étrange ce principe de vacances. Cette période qui nous est allouée, de bonne grâce, pour nous permettre de faire la chose la plus naturelle du monde : vivre !

Plus étrange encore, ce que les gens décident d'en faire de cette vie véritable au milieu de toute cette vie interchangeable. 

C'est une sorte de marathon du bonheur. Une grande course après le moment inoubliable qui nous fabriquera le plus beau souvenir de vacance. Un temps chronométré, pour être heureux, détendu, souriant bronzé.

J'ai bien observé autour de moi, tout ceci reste de la théorie. La plupart des gens semblent échouer sur tous les points cité plus haut. Beaucoup de supportent visiblement pas leur vie, et leur vie en famille ne semble pas faire exception. Et nul besoin d'être indiscret pour comprendre que les enfants en payent le prix, toute la plage en profite, c'est gratis, vous reprendrez bien un peu d'humiliation infantile. peut-être est-il plus simple de se venger sur des innocents que d'admettre que le chemin choisi dénote terriblement avec les chaussures que nous portons. D'autres semblent échouer lourdement à trouver/retrouver une sérénité. Alors on transpose tout un univers de stress et de colère dans un autre paysage. On s'époumone largement sur l'automobiliste paisible qui à eu le malheur de ne pas démarrer sur les chapeaux de roue au vert, parce que quand même c'est les vacances. On n'oubli pas de traiter son gosse de gros crétin avec un bon sceau de mépris dans la voix entre deux giratoires obstrués. Puis on regarde avec le même mépris, les gens qui ont tout compris, et qui affichent le sourire radieux des gens heureux. 

Parce qu'il y en a. Si, il existent encore ! Et ils sont beau à observés. Ils éloignent d'un sourire la météo limite et les nuisance sonores dont je parlait juste avant. Qu'ils soient seuls, accompagnés, en famille, ils sont bien. Avec une pelle et une planche il refont le monde. Un monde de sable, de goûters aux arrières goût d'embruns. Leurs yeux pétillent de cette parenthèse de liberté. S'ils ne sont pas seuls, il profitent de ceux qui les accompagnent, prennent du temps pour partager avec leurs enfants. Ici, pas de violence. Les bobos se posent sur l'épiderme et sont le fruit d'un trop plein d'expérience nouvelle. S'ils sont seuls, il vivent exactement ce qu'ils ont envie, ce dont ils avaient besoin. Et comble du luxe, il prennent le temps pour le vivre.

Au milieu de ça, je ne fais partie d'aucune catégorie. Ma vie et mes activités me permettent une liberté totale quant à la gestion de mon emplois du temps. Et bien qu'il s'agisse d'un confort incomparable, c'est aussi à double tranchant. Car les vacances n'en sont jamais vraiment. Alors je tente, quoi qu'il arrive, de ne jamais prendre de vacances quand au fait de faire en sorte d'être heureuse. C'est le boulot le plus contraignant qu'il m'est été donné de faire, mais j'ai tendance à penser que mon contrat peut déboucher sur un CDI avec un salaire inestimable à la clé. 

Et au milieu de tout ça, même si mes vacances n'en sont pas exactement, je n'en garde qu'une chose. La piqure délicieuse du sel, et la douceur, tout simplement.
























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