Nous avons tous nos grigris, nos petites habitudes pour nous détendre, nos TIC, nos TOC pour les moins chanceux.
Ces petites choses que nous faisons, presque inconsciemment pour nous détendre. Certains, ou plutôt certaines passent des heures à se tortiller les cheveux, d'autres se rongent les ongles avec frénésie, certains battent du pied ou tripote tout objets qui se trouve sur leur chemin.
A passer mon temps avec un enfant en bas âge, je découvre que les temps d'évasion sont présents dès le plus jeune âge. Mon fils se perche dans un endroit ou il est à l'aise, câline une peluche et laisse partir ses yeux dans une rêverie profonde.
Est-ce sa façon à lui de décharger la tension, de se remettre dans sa bulle ? De s'échapper des nuisances environnantes ? De se recharger et de se recentrer ?
En bref, nous avons tous nos petites méditations ordinaires et quotidiennes. Et si chacun applique une recette qui lui est propre, j'ai trouvé à tronc commun à tous ceux qui sont en âge de se retrouver au téléphone : le gribouillage. Sitôt qu'on se retrouve au coeur d'un appel plus ou moins long, plus ou moins agréable, si nous avons à porté de main un stylo et un bout de papier quel qu'il soit, nous finissons dans 90% des cas par laisser s'échapper des formes tout à fait originales, parfois inconsciemment, parfois avec une maitrise modérée.
On devrait réaliser un ouvrage avec ce genre de petites créations spontanées. Car même le plus piètre des dessinateur se prête à l'exercice, parfois sans s'en rendre compte.
Souvent, on part de trait déjà existants, d'autre fois, on crée un cadre qui viendra accueillir l'informations attendu... Si mes observations sont exactes, ces petites échappées graphiques sont assez souvent des traits et formes répétitives. Elle sont nos mandalas sauvages.
J'ai donc sorti l'exercice de son contexte pour voir ce que cela pourrait donner... En voici le premier jet !

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