Il y a des semaines comme ça, où tout s'enchaine de façon assez somptueuse, tout en conservant un rien d'absurdité.

Si le luxe est palpable, il ressemble surement au déjeuner pris sur ma terrasse en plein mois de février, vêtue d'un simple pull, la joue gauche rougie par la carresse du soleil. Après des semaines de pluie quasi ininterrompue, je retarde le plus possible le moment où il me faudra rentrer mon matériel, quitter ma chaise de jardin et refermer la porte.

Cette journée printanière clôture quelques jours où la grisaille avait peut être un peu déteint sur mes idées. Soudain, tout fourmille, la machine se remet en route. 

Et puis des petites rencontres qui me font dire que ma vie ne sera jamais tout à fait normal. Et au fond, sans rechercher à tout prix l'originalité, j'aime la spontanéité des événements. 

J'ai perdu 15 bon centimètres de cheveux au milieu d'une salle de bar, dans un petit village de campagne où le temps hésite entre le maintenant et le jadis. Non loin de moi se jouait une partie de belote. 

Je n'avais confié mon crâne à des coiffeurs que deux fois dans ma vie. Les deux fois ont été des catastrophes capillaires qui se sont soldées à grand coup de tondeuse dans l'intimité de ma salle de bain.

Mais cette fois, rien n'était prévu, les choses se sont faite comme ça, dans l'enfreint des toutes jeunes rencontres. Et j'aime autant le résultat que le souvenir du moment passé.

Et quelque part vers la fin du week-end, une de mes meilleure amie à rejoint le plancher des vaches après 15 jours d'absence retrouvant ainsi le même fuseau horaire et nos rendez-vous quotidien fait de rires et d'échanges.

Entre deux choses et l'attente impatiente d'un rendez-vous, je dessine, je façonne, j'imagine de nouvelles choses pour vos yeux et vos oreilles.

En espérant que là ou se déroule votre journée, vous parviendrez à grappiller un petit bout de soleil.

Bon mercredi.


...


There are weeks like this, where everything comes together fairly wonderful , while maintaining  nonsense .

If luxury is palpable, it certainly looks like the breakfast taken on my deck in the middle of February , wearing a simple sweater, the left cheek reddened by the caress of the sun. After weeks of almost continuous rain, I sees this as the time it will take me back my stuff , leave my garden chair and close my door .

The rain had nearly damage my ideas. But with this fake spring day, suddenly, everything is alive again , the machine will restart.

And small meetings that make me say that my life will never be quite normal . Without seeking originality at all costs , I love the spontaneity of events.

I lost 15 centimeters of hair in the middle of a bar room , in a small village where time hesitating between now and the past. Not far from me, old mens was playing a game of cards .

I gave my skull to a hairdressers twice in my life. Both times were hair disasters that resulted to cut  my hair again, all alone, in the privacy of my bathroom .

But this time , nothing was planned , things are made ​​in the spirit of all youth meetings. And I love as much the result that the memory of past time .

And somewhere towards the end of the weekend , one of my best friend comes down to earth after 15 days of absence and we recovering the same time zone and our daily appointment on laughter and exchanges.

Between two things and impatient waiting for an appointment , I draw, I shape , I imagine new things for your eyes and ears.

Hoping that where your day takes place , you will catch a bit of sun.

Good Wednesday.

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