C'est toujours dans les lieux de passages que se jouent les plus grandes histoire. Du moins, chez moi, dans ma vie.
  Les nouvelles douloureuses s'annoncent dans l'escalier, les déclaration d'amour dans le hall, les secrets jusqu'alors bien gradés éclatent entre deux porte, les annonces tonitruantes se verbalisent dans un couloir. En tout cas, rien de fondamental ne semble vouloir se dire confortablement, vautrés dans le canapé, où assis à siroter à la table de la cuisine.


  Et hier, au milieu de mon Dimanche, deux femmes nécessaires à mon coeur se sont éclairés sur le pas d'une porte, quelque part au milieu de mon premier étage.

  Parce que ma maison est chargée de l'histoire d'une famille, qui forcement en appel d'autre. Une famille qui devient la mienne avec le temps et mes amours. 

  Et en entendant ça, je me suis mise à repenser à la place de la parole entre les femmes. Je ne sais pas comment les hommes transmettent leur savoir, mais, en avançant, je découvre que la transmission orale entre femme est nécéssaire. Cette tradition séculaire n'est en fait qu'un moyen de survis. Pas besoin de se cacher dans les coulisses d'un grand monsieur, les femmes portent le monde, leur monde. Et l'amie, la mère, l'ancienne, la soeur, la fille, la petites fille, toutes parlent entre elles. 

  Bien que fortes dans mon entourage, les femmes que la vie choisi pour moi sont des bâtantes, résistantes comme des murs quelque part entre leur fragilité et leur doutes. Mais la constance est là. Toutes ces femmes parlent entres elles, s'apprennent, se comprennent, et s'aident à comprendre. 

  Loin, très loin des discours féministe, je vous direz aujourd'hui mesdames, mes belles dames, d'écouter le passé des femmes qui vous ont ouvert les portes et/ou données la vie, d'écouter les histoires de votre enfance, d'écouter l'amie qui se confie à vous, quel que soit son âge ou sa situation, d'écouter et de dire... Parce que de tout temps, les femmes ont bravés les tempêtes en laissant le vent porter leurs voix, et les bourrasques ont déposées les mots dans l'oreille d'une autre, sauvant surement la première de l'isolement, de la solitude, de l'incompréhension. Je ne sais pas ce qu'est la liberté pour une femme,  mais ce que je sais en outre, c'est que, ce que d'autre appel "nos blablas de femelles" s'avère souvent nécessaire à nos avancées, grandes et petites.

  Ainsi, au milieu d'un rien tellement léger peut se jouer le tout ! Et quand bien même les mots de l'autre femme sont dures, si elle est une précieuse à votre vie, dites vous que le mot fardeau deviendra probablement cadeau.
 

  Et pour les lectrices curieuses, glissez vos yeux dans "Femme qui court avec les loups" de Clarissa Pinkola Estès. Vous y trouverez, je l'espère, forcement quelque chose.

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