Avec les temps, et beaucoup de mauvaises blagues, j'apprend que l'humour n'est pas si simple que ça.

Alors évidemment, quand je parle de simplicité, je ne traite pas ici du contenu de l'humour, mais plus de la façon de le percevoir. Parce qu'il y a les rires légers, les rires francs, les rires explosifs, les rires compulsif, les rires de circonstance, les rires jaunes, les rire irrépressibles, les rires de courtoisie, les rires de bon coeur, les rires à coeur ouverts et l'absence de rire. Le pire de tous, surement. 

  Ils sont rares ces gens, ces amis avec qui l'humour n'a pas de limites, que la blague soit grâce, nulle, fine, recherchée ou spontanée, aucun risque de blesser, de contrarier, de fâcher pour de vrai. L'humour est alors comme une thérapie, un lâcher prise. Un moyen de vider coeur et tête en un éclat de voix.

  Je ne pourrais parler au nom de personne, alors je vais parler de et pour moi. J'ai toujours utilisé l'humour comme une approche sympathique, parfois mordante, mais toujours dénuée d'arrière pensée et de méchanceté. Une façon de mettre à l'aise en somme et de briser la glace. Le rire est un des plus beau retour que je puisse avoir dans ma relation à l'autre. Je parle ici du rire franc et spontané. Dans mes relations plus intimes, l'humour, au delà du gros pétage de plomb salutaire, a toujours été un outil pour dire les choses aussi sincèrement, mais avec plus de douceur peut être.

  J'estime ne pas me cacher derrière ce qui est devenu chez moi un trait de caractère. Mais finalement, je suis en train de me raviser. Refroidie par quelques expériences récentes, je tente de faire tomber les degrés dans mon discours. Parce que la blague la plus anodine, toute bien intentionnée qu'elle soit, peut être dévastatrice pour l'interlocuteur qui reçoit le message. Parce que comme beaucoup de choses, l'humour à été utilisé à foison, pour toutes les raisons possibles et imaginables, et, alors que son utilisation première avait le doux but de faire naître un des plus beau son du monde (enfin, y'a quand même des rires étranges...), il est devenu une arme dévastatrice... Et quand bien même, quand on envoie une bombe, si pacifiste soit elle, on ne sait jamais exactement où elle se posera.

  Ceci etant dit, je vous souhaite le week-end le plus joyeux qui soit ! 

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