Nous nous sommes appliqués à ne rien faire en pleine conscience. Il faisait chaud soudain, les vieilles bassines en émail que nous avions placé sous les gouttière de l'abris de jardin étaient pleines d'eau douce et tiède dans lesquelles bon nombre de playmobils on fini par se noyer. Noé nous raconte à qui appartient les chants d'oiseaux qui foisonnent autour de nous. Le Laurier nous offre sont ombre en chantant dans la brise exceptionnellement légère. J'ai lu quelques pages puis j'ai laissé mes pensées partir en regardant Yalisse se jeter à poil dans la bassine. Après le goûter j'ai sorti mes tampons, mes encres, mes feutres, mes posca et des petits bouts de papier grapillés sur les chutes des mes travaux. Ils sont tous venus se serrer sur la table bistro pour fouiller dans mes trésors, écouter les consignes et enfin tirer leurs langues dans un effort de concentration magnifique. Ils ont leur materiel eux aussi, mais quand je sors le mien de l'atelier, j'ai l'impression d'être le chef pirate ouvrant le croffre aux trésors.

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