Aux petits mots les grands amours.

J'ai eu besoin de faire une sieste. On a grimpé, Yalisse et moi dans le perchoir parental et je ne sais qui de nous deux s'est écroulé en premier. Les grands sont partis avec leur père, explorer les alentours. Puis dans un sommeil lointain j'ai entendu la porte s'ouvrir, quelques bruits du quotidien et puis, en dernier, le bruit du stylo sur le papier. Quand nous sommes sortis du sommeil Yalisse et moi, j'ai découvert le mot sur un prospectus qu'un des enfants avait glané je ne sais où. Ce n'était donc pas un rêve. Et j'ai ri. Nous avons parcouru à pied, un peu grogis, le petit kilomètre qui nous séparaient des thermes, pour retrouver Noé et Lilie-Rose jouant dans les jets  les joues rougies par la chaleur de l'eau. Nous étions en voyage, c'est aujourd'hui un souvenir. 
Je suis amoureuse de l'auteur de ce mot depuis 22 ans cet année. Et ce genre de fou rire offerts  au creux du quotidien contribuent lourdement à solidifier le fameux ciment.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire