Parcourir des dizaines de kilomètres pour aller rencontrer une petite boule de poils.
Parce qu'un chat dans une grande maison c'est comme un gâteau dans le four, c'est chouette ! Regarder défiler le paysage et se rendre compte que sous le ciel bas et lourd explosent les couleurs. Les couleurs d'un automne décidé. Ces couleurs si flamboyantes qui annoncent la mort d'une saison, l'austérité à venir. Passer le retour à gratouiller en tout sens un sac à puces pour décrocher le premier "ronron", pendant que mon titou à moi ronronne dans son sommeil, bien installé dans son siège de petit baroudeur.
Rentrer à la maison, aimer l'odeur qu'on y retrouve, et pourtant, l'absence était de courte durée. Puis partir à la cueillette d'olives pour fabriquer de la groumandise. Embarquer dans cette escapade une amie très chère avec laquelle j'entretiens sans complexes 55 ans de différences. Ecouter parler sa mémoire dans les vent qui balaye nos terres. Observer ses gestes qui ont gardés la vieille habitude de ce genre de tâches.
Après les olives, ne nous arrêtons pas en si bonne voie. Armés de sceaux et de sécateurs, nous voilà partis quérir les dernière grappes de raisin que les monstrueuses machines à vendanger ont épargnées. Grappes que nous transformerons à notre guise. Car rien ne se perd, tout se déguste.
Rentrer saoulés par le vent, boire un café délicieux fait dans une cafetière avec laquelle j'entretiens sans complexes 55 ans de différences... Et terminer sa journée en douceur, grignoter quelques cacahouètes au chocolat en écrasant du raisin pour qu'il nous offre son jus sombre et parfumé...
Le vent souffle toujours, la nuit est tombée, quelques gouttes se demandent si elles appellent leur copines ou pas. J'ai mis un pull en écoutant Eole murmurer sa chanson. C'était une belle journée.
Bon week-end !

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